- Vérification faite, le projet de la loi de finances 2019 ne comportera pas de nouveaux mesures permettant de préserver le secteur de la promotion immobilière et du bâtiment ou à même d’alléger sa crise.
La Chambre syndicale nationale des promoteurs immobiliers (CSNPI) s’indigne face à la nonchalance des autorités quant au rôle de la chambre.
La CSNPI s’alarme contre des dangereuses conséquences de cette orientation. Cela ne peut qu’aggraver la crise de ce secteur et altérer d’autres activités et intervenants.
La chambre rappelle qu’un ensemble de propositions ont été transmises à la Présidence du gouvernement pour faire face à cette crise et permettre ainsi d’introduire une certaine dynamique à ce secteur.
Toutefois, aucune de ces propositions n’a été prise en compte.
Dans ce contexte, la Chambre nationale syndicale des promoteurs immobiliers a proposé :
1- La mise en place d’une TVA ne dépassant pas les 7% au lieu de 13% imposée actuellement sur la vente des logements et l’annulation de la proposition relative d’augmenter ce taux à 19% à l’horizon de 2020
2- L’imposition d’une taxation fixe de 25 dinars pour le droit d’enregistrement de chaque page pour les nouveaux biens immobiliers. La chambre appelle, dans ce contexte, d’annuler toutes les autres taxations puisque le secteur de la promotion immobilière est déjà assujetti à la à la TVA
3- imposée sur le stock d’immeubles au 31/12/2017
4- L’annulation de l’augmentation, prévue dans la LF 2018, des droits de consommation imposés sur la céramique et le marbre ;
5- La mise en place d’une ligne de crédit pour aider les promoteurs immobiliers à rembourser leurs crédits et les intérêts des crédits immobiliers.