Actualités

Le vrai mal de la Tunisie…

 

Le point.tn

 

Tout le monde est comblé par la solidarité des tunisiens entre eux .tout le monde est épris par ce souffle de compassion et d’amour envers la catastrophe de Nabeul  il nous reste que chanter ensemble la vie en rose…

En faite Loin des jérémiades et loin de la politique de blanchiments  préméditée des bourdes  on est encore loin du bout de tunnel du coup que la majorité adoptent toujours la conviction des dogmes  des esprits obtus pour ne pas dire limitée et par conséquent l’etat devient métastasique  surtout avec l’extinction des  valeurs   du travail  et de la conscience professionnelle , en effet la majorité ne fait que croiser les bras ou imputer toute la responsabilité sur les dirigeants.

Dans ce cadre l’universitaire Sadok lejri a bien expliqué le mal de la Tunisie dans un post publié sur sa page facebook et voici si –dessous le texte intégral꞉

 

Par-delà les mièvreries auxquelles s’adonnent les Tunisiens et le fatalisme religieux dans lequel ils se cantonnent après chaque attentat ou inondation, je suis toujours impressionné par la farouche volonté des Tunisiens d’en découdre avec les responsables de ce pays en les diabolisant à outrance et en faisant d’eux des punching-balls, comme s’ils n’avaient rien à se reprocher.

L’incivisme, la violation des normes d’urbanisme les plus élémentaires, l’absence d’hygiène, l’égoïsme, la culture de la débrouillardise, la corruption, le replâtrage, le rafistolage et le « démerde-toi aujourd’hui et on verra ce qu’on peut faire demain » forgent leur quotidien de citoyens arriérés, mais personne (ou presque) n’en parle.

Les Tunisiens ne sont pas prêts de se remettre en cause et d’admettre que la responsabilité ne se limite pas à quelques dirigeants dépassés par les événements, ils préfèrent se renfermer dans une posture victimaire et déresponsabilisante. Qu’ils continuent de braire et de désigner des boucs émissaires.

 

ASMA HAGER

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page