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La Responsable du centre culturel grecque de Tunis Sofia Argyropoulou: mon rôle est de promouvoir la langue grecque…..

les points communs entre la Tunisie et la Grèce sont énormes...

Dans une déclaration exclusive accordée à notre site électronique le « Point tn La Responsable du centre culturel grec de Tunis – détachée du ministère grec de l’éducation depuis 2020 en Tunisie « Sofia Argyropoulou » a l’occasion de la Journée Mondiale de la langue grecque qui aura lieu le 11février au centre culturel- a insisté que son role consiste à mettre en valeur le grec moderne et la civilisation grecque ;tout en démontrant leurs liaisons étroites avec la civilisation tunisienne…. Voici ci dessous les propos de « Sofia Argyropoulou…..

Vous en Tunisie pour promouvoir la langue grecque est ce que êtes votre mission est

facile surtout que la langue grecque est écartée en Tunisie ?

Je ne veux pas utiliser le mot « écartée », je pourrais dire plutôt méconnue. Pour être une langueécartée il faut que le monde la connaisse et après pour des raisons précises la rejeter.
En Tunisie au contraire, il y a une grande amitié et un grand respect envers tout qui est grec, hellénique…
Ma mission au début n’était pas facile. Mais, malgré le fait qu’il y avait des obstacles comme le coronavirus pendant les deux dernières années, le centre culturel grec de Tunis était toujours présent et ouvert et organisait des événements culturels à ciel ouvert dans la cour fleurie de laCommunauté grecque de Tunisie.
Après trois ans je constate que mon travail a commencé à donner des fruits et le centre culturel grec devient de plus en plus connu et il y a un grand intérêt de la part du monde pour apprendre le grec  moderne. C’est d’ailleurs notre objectif principal !

Vous avez dit que les points communs entre la Tunisie et la Grèce sont énormes malgré qu’ils sont inconnus…. expliquez s.v.p ?

Oui c’est bien vrai ! Moi par exemple j’ignorais aussi ces points communs mais grâce à un élève à moi qui est archéologue, un autre monde ascinant a été ouvert devant mes yeux !
Vous savez, la présence grecque en Tunisie date depuis l’antiquité, une présence qui a laissé ses traces dans la mythologie, l’histoire, aux coutumes et aux traditions entre les peuples. Ce sont exactement ces points communs que nous voulons révéler et montrer au public à travers un projet interdisciplinaire très intéressant qui va être présenté samedi, le 11 février pendant la fête de la langue grecque.
Ce sont les traces elles – mêmes qui vont parler, les indices historiques. A vous de venir et découvrir ensemble !

Il y’aura un évènement le 11fevrier ici au centre culturel pouvez vous nous parler de ses objectifs ?

Oui, la célébration de la Journée Mondiale de la langue grecque qui aura lieu à 14h dans la cour de la Communauté Grecque ; 5 rue de Rome à Tunis. La Journée mondiale de la langue grecque a été instituée pour la première fois en deux mille dix-sept (2017), par une décision conjointe des ministères de l ‘ntérieur, des Affaires étrangères et de l éducation, de la Recherche et des Cultes.
L’objectif est de faire connaitre ses vertus, son importance aux lettres et aux arts contemporains.
Il ne faut pas oublier que la langue grecque en elle-même est une école et un enseignant de connaissances, d’intelligence et d ‘éducation pour les personnes de toutes races.
La langue grecque n ‘est pas seulement une langue de communication utile dans les domaines de la politique, de l’ éducation, de l’économie et de la culture, mais également bénéfique dans les domaines de la culture humanitaire, éducative, morale et philosophique de chaque personne, quelque soit le lieu et le moment où elle vit.

Est il possible de défier cette séparation apparente entre la civilisation grecque et tunisienne par la culture ?

On menait avant deux civilisations parallèles et des moments historiques communs. On peut le fairemême maintenant, s’il ya la bonne volonté et le désir. Vous savez, c’est nous les gens ordinaires qui peuvent faire la différence. C’est nous la culture, c’est nous les amis, les frères, c’est nous qui faisonsbouger les choses. Les décisions politiques viennent simplement pour couvrir nos propres besoins.
Nos peuples méritent de se rapprocher, de faire des pas vers le bien commun. Déjà une importante communauté de Tunisiens vit et travaille en Grèce. Cela nous dit quelque chose, il ne faut pasignorer.
Commençons par le sourire des gens quand je réponds après leur question sur ma nationalité : je suis grecque et ça leur plaît !
Et moi je vis en Tunisie et ça me plaît !

Asma et Hager

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