La mauvaise gouvernance est un très grand sujet qui se produit partout où l’organisation sociale existante est défectueuse et tachée le déséquilibre. Dans ce papier, nous avons voulu examiner les causes et les origines de cette mauvaise gouvernance.
La mauvaise gouvernance ne se limite pas aux opérations du gouvernement ou de l’État. Mais elle agit sur la mauvaise administration telle qu’elle se produit dans le cours des actions des responsables du gouvernement, central ainsi que régional. En parlant de «remèdes», je vais tirer parti du fait que je ne suis pas un avocat, mais seulement un politologue, et utiliserai ce terme dans un sens plus large et plus vague que celui utilisé habituellement par un avocat en droit administratif. Bien que les recours légaux, à proprement parler, fassent partie de mon exposé.
Certains développements récents dans le système gouvernemental tunisien peuvent illustrer cette situation de mauvaise gouvernance. Un résultat certain de ceci est
que les centres où le pouvoir officiel est exercé sont plus déphasés des réalités tunisiennes et éloignés de nombreux citoyens qu’auparavant.
La mise en place de cette nouvelle structure de gouvernement selon cette dite nouvelle constitution s’est accompagnée de la conviction que, indépendamment des questions de zone, les fonctionnaires des autorités devraient disposer d’une plus grande liberté pour exercer un pouvoir non contrôlé de manière détaillée par les conseillers.
Voyons où nous en sommes en citant quelques situation. Il y a peu de doute que nous considérerions toute l’action officielle qui a transgressé la loi en tant qu’exemple de mauvaise
gouvernance. Cela pourrait provenir, par exemple, d’un manquement au devoir imposé par la loi, ou d’une action allant au-delà des pouvoirs conférés par la loi ou utilisé par loi à une fin à laquelle elle n’était pas destinée. Ça pourrait résulte d’une action qui n’a pas suivi une procédure prévue par la loi, que ce soit par la loi ou par les tribunaux de diverses décisions destinées à empêcher autant que possible la prise de décisions arbitraires ou déraisonnables dans l’application de pouvoirs légaux.
Nous considérons également que cela entre dans le champ d’application d’actions de mauvaise gouvernance influencées par ce qui est vaguement décrit comme de la corruption. Dans la plupart des cas cela constituerait une forme d’illégalité, mais il peut y avoir exemples où l’influence peut être utilisée pour persuader les fonctionnaires soit d’agir ou de ne pas agir dans un domaine où ils ont discrétion, mais où, bien qu’il ne soit pas clair que l’illégalité est en cause : c’est la mauvaise gouvernance.
En Tunisie et cela à partir de 2012, c’est presque pris pour acquis qu’une mauvaise gouvernance de ce genre non seulement ne devrait pas se produit, mais se produit rarement parmi les fonctionnaires du noyau gouvernement, comme BHRI ou bien DILOU. Il peut ne pas y avoir le même degré de certitude où le premier ministre Y.C est concerné.
Cependant, on pense généralement que ce type de corruption comportementale est une caractéristique des islamistes et des cadres du parti Ennahdha avec les fonctionnaires dont ceparti dispose plutôt que des fonctionnaires habituels. Pourtant, il existe encore un large éventail de maladies possibles relatives à la corruption qui tachent la mauvaise gouvernance.
Si nous mettons de côté les actions illégales ou proches ou les criminels ont corrompu financièrement les ministres, les élus et les fonctionnaires. Après tout, bien que « incorruptibilité » et efficacité sont deux exigences évidentes pour le public puisse avoir
confiance dans l’administration des ministères.
« Le citoyen a le droit d’attendre non seulement que son affaire soit traitée efficacement et rapidement, mais aussi que ses sentiments personnels ne sont pas moins que ses droits en tant que individu sera considéré avec sympathie et équité. »
Proposé par
Tarek ABDELLATIF