Après la dégringolade de la monnaie tunisienne, les gouverneurs de la banque centrale et les Premiers ministres successifs restent inertes. Des missions de bricolages décidées en catastrophe, continuent à aggraver la situation. Le président de la république se sent-il menacé par cette crise monétaire ?
Dans son entourage cette chute du Dinar est assimilée à un coup d’Etat économique, fomenté par des ennemis de la Tunisie et cautionné par des pays étrangers hostile au bien être des tunisiens. Une nouvelle attaque contre les enfants de Bourguiba et le « Bourguibisme » en quelque sorte. Cette interprétation paranoïaque des malheurs du dinar dit bien à quel point cette crise est perçue comme dangereuse pour la Tunisie et les tunisiens. Quand la monnaie dévisse, l’inflation flambe, elle dépasse les 20%, cela fait baisser le pouvoir d’achat des Tunisiens et cela donc contribue à augmenter leur mécontentement. En un an le dinar tunisien a perdu la moitié de sa valeur et son décrochage s’est brutalement accéléré la semaine dernière. La banque centrale a fini par relever son principal taux d’intérêt de 5,5 à 7,75%. Trop peu et trop tard selon tous les observateurs. D’ailleurs le dinar a déjà repris sa glissade, d’où la mission d’urgence qui devrait se confier « aux nouveaux super ministres » qui inspirent la confiance de Y.C , les autres conseillers économiques du président et les hypocrites supposés être les élites de la Tunisie.
Malgré un taux de croissance record des touristes en 2017 et en 2018 « selon les annonces du ministre de tourisme », soit le plus élevé depuis 2011, l’économie tunisienne est entrée en zones de turbulences, menacée de surchauffe, selon le Fonds monétaire international. Largement vantée par le président MACRON, cette forte croissance, tirée par la consommation et le crédit, est source d’inquiétudes.
Nous soulignons les dangers de laisser filer la monnaie de la Tunisie qui subie de plus n plus des problèmes d’inflation, la baisse du pouvoir d’achat du citoyen, l’augmentation de la faillite des entreprises, aggravation des problèmes sociaux et cela va continuer à amplifier encore la chute du Dinar…. Par conséquence la faillite du pays….
Principal souci, le dinar tunisien n’arrête pas de se déprécier. La monnaie locale a perdu près de 53 % de sa valeur face à l’Euro et le dollar depuis la nomination de Y.C, en raison, notamment, du déficit de la balance courante et d’une inflation, loin de l’objectif affiché par la banque centrale.
Tunisiens continuez à cautionner ce régime
Tarek ABDELLATIF