M. Akram Belhadj, président de la fédération nationale du cuir et de la
chaussure, a présidé le vendredi 03 juillet 2020 au siège de l’UTICA,
l’atelier de dialogue sectoriel pour le secteur du cuir et de la
chaussure avec la participation de M. Fethi Sahlaoui, Directeur Général
des industries manufacturières au ministère de l’industrie et des PME et
en présence de membres du bureau exécutif de la fédération, des
présidents des chambres syndicales du secteur et de représentants des
départements concernés.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la stratégie
nationale de l’industrie et de l’innovation à l’horizon 2035, encadrée
par le ministère de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises
et en coopération avec la l’UTICA.
Ouvrant les travaux de l’atelier M. Akram Belhaj a souligné que le
secteur a perdu depuis la pandémie du covid 19 plus de 200 entreprises.
Les exportations de cuir et chaussures ont baissé de 30% à cause du
Covid 19 ce qui s’ajoute à d’autres problèmes et difficultés qui
handicapent le secteur tel que le marché parallèle et la contrebande, la
logistique et en particulier au port de Rades, la perte de parts
importantes de marché national, l’inexistence de financement accessible
aux entreprises et le manque de soutien des autorités aux entreprises du
secteur. Ces handicaps et d’autres problématiques freinent le
développement du secteur malgré les potentialités importantes dont il
dispose.
Lors des débats, la réalité du secteur, et un certain nombre de visions
et perspectives ont été discutées pour le faire progresser et renforcer
sa compétitivité en termes de qualité, de coût et d’exportation. Les
représentants de chaque sous-secteur, de la tannerie aux produits finis
ont présenté la situation réelles des entreprises, les problèmes qui
entravent leurs activités et proposé des solutions. Ils ont notamment
proposé la construction d’abattoirs mécanisés et centralisés dans les
grandes villes, la mise en œuvre d’une stratégie nationale pour la
certification de conformités aux normes internationales, un accès plus
facile au financement et plus d’appuis au secteur de la part des
autorités concernées.